2 février 2021
On estime le nombre d’objets connectés à environ 9 milliards, il devrait atteindre près de 25 à 50 milliards en 2025. Ce chiffre colossal laisse entendre que l’Internet des Objets n’est qu’au début de son règne, et évoluera rapidement pour envahir tous types de secteurs. La pandémie a d’ailleurs largement accéléré la digitalisation de l’économie, et notamment celle des sites industriels.
Un frein au développement de l’IoT industriel : les zones blanches
Un obstacle de taille subsiste lors de la mise en œuvre de solutions IoT : 80% de la planète est constituée de zones blanches(les océans et un tiers des zones terrestres). Ces zones dépourvues de couverture réseau sont courantes dans les sites industriels isolés, tels que les mines ou les lieux de forage. Cela représente un défi majeur pour l’Industrie, car pour de nombreux sites :
Un nouveau réseau : l’IoT/Sat
Afin de superviser ces sites lointains, de plus en plus d’appareils IoT sont connectés par satellite. Les avantages de la connexion satellitaire sont nombreux : universalité, bidirectionnalité, permanence, temps réel, sécurité…
Le nombre d’appareils IoT connectés par satellite devrait atteindre 10 millions d’ici 2025*. Avec le NewSpace, de plus en plus d’entreprises telles que SpaceX d’Elon Musk ou Amazon, se disputent l’espace afin d’y implanter leurs propres constellations de satellites, pour démocratiser l’accès au spatial.
Ces avancées technologiques, couplées à la réduction des coûts satellitaires (abonnement et équipements) annoncent la généralisation d’usages industriels existants, ainsi que l’accès à une nouvelle génération d’usages.
Bien que ces solutions reposent sur une technologie complexe, l’enjeu est maintenant d’élaborer des solutions simples et flexibles, pour répondre précisément aux besoins des industriels.
C’est pour cette raison qu’au sein d’HIoTee notre vision est de concevoir un réseau mondial IoT/Sat, accessible à tous, pour un avenir durable. Nous développons de nouveaux usages afin d’augmenter la productivité, dans le respect des Hommes et de l’environnement.
*étude réalisée par Omdia